lundi 5 décembre 2016

Sin City: A Dame to Kill For


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Sin City: A Dame to Kill For est un film noir réalisé par Frank Miller et Robert Rodriguez sorti en 2014.
Résumé
Sin City: J'ai tué pour elle est la suite du premier Sin City. Celle-ci raconte l’histoire de Marv, Dwight, Johnny et Nancy. Marv fréquente un bar de strip-tease. En sortant de celui-ci, il rencontre des jeunes en train de brûler un vieux sans-abri. Il les pourchassent et les tue. Johnny est le fils bâtard du sénateur Roark. Après être rentré dans le même bar présenté plus tôt dans le film, bat les machines à sous grâce à son nouveau porte-bonheur. Il se dirige ensuite <<là où ça joue sérieux>>. Il bat son père, Roark, qui le lui fera payer.
Dwight est un détective privé. Il est séduit par Ava, avec qui il a déjà eu une histoire. Celle-ci le manipule pour qu’il tue son mari et qu’elle récolte l'héritage. Elle tente ensuite de tuer Dwight qui survit. Il réussira finalement à la tuer pour se venger.
Nancy, toujours amoureuse du défunt John Hartigan, la strip-teaseuse du bar, finit par se venger en tuant Roark.

10 éléments du film noir

Critique
J’ai bien aimé le film, même si l’histoire semble ne pas avoir de fin.

lundi 28 novembre 2016

Steven Spielberg et le royaume du crâne de crystal

Filmographie:
1974 : Sugarland Express (The Sugarland Express)
1975 : Les Dents de la mer (Jaws)
1977 : Rencontres du troisième type (Close Encounters of the Third Kind)
1980 : 1941
1981 : Les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark)
1982 : E.T. l'extra-terrestre (E.T. the Extra-Terrestrial)
1984 : Indiana Jones et le Temple maudit (Indiana Jones and the Temple of Doom)
1985 : La Couleur pourpre (The Color Purple)
1987 : Empire du soleil (Empire of the Sun)
1989 : Indiana Jones et la Dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade)
1989 : Always
1991 : Hook ou la Revanche du capitaine Crochet (Hook)
1993 : Jurassic Park
1993 : La Liste de Schindler (Schindler's List)
1997 : Le Monde perdu : Jurassic Park (The Lost World)
1997 : Amistad
1998 : Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan)
2001 : A.I. Intelligence artificielle (Artificial Intelligence: A.I)
2002 : Minority Report (Minority Report)
2002 : Arrête-moi si tu peux (Catch Me If You Can)
2004 : Le Terminal (The Terminal)
2005 : La Guerre des mondes (War of the Worlds)
2005 : Munich
2008 : Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull)
2011 : Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne (The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn)
2011 : Cheval de guerre (War Horse)
2012 : Lincoln
2015 : Le Pont des Espions (Bridge of Spies)
2016 : Le Bon Gros Géant (The BFG)

Film choisi : Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (2008)
Résumé : 
Le professeur Henri Jones a été capturé par des agents du KGB en mission sur le sol américain. Ceux-ci l'amène dans une base américaine où il les aidera à trouver un mystérieux coffre. Il réussit à s'enfuir et à survivre à une explosion nucléaire, puis des agents du FBI le récupèrent. Plus tard, il rencontre un jeune qui connait Oxley qui lui montrera une lettre de ce dernier. Cette lettre le mènera en Amérique du sud, où il s'introduira dans une cité maya accompagné du jeune, qui se révèlera plus tard être son fils.
Ils sont tous deux capturés par les russes, qui les amèneront à un campement où se trouvent Oxley et Marion, ex-femme de Henri et mère de Mutt. Ils s’enfuiront une nouvelle fois et, après avoir descendu trois cascades, se trouveront à l'ancienne cité maya, où Indiana Jones doit déposer le crâne de Crystal.

Signature :
Effet de reflet original présent dans les films de Spielberg: la roue de la voiture est utilisée comme miroir pour reflèter à 00:01:10
Regard hors-champ: Tous les personnagessnt dans la voiture amphibie. Celle-ci flotte sur le cours d'eau, après avoir sauté de la falaise. Alors que Oxley récite une fois de plus ces paroles étranges, tous les personnages comprennent et regardent vers la fin du cours d'eau, où il y a une cascade. 1 :25 :41

Événements :
Père absent (00:26:00) Indiana Jones regarde avec nostalgie la photo de son père qui est sur son bureau .
Rapport au fantastique : L'intrigue de ce film contient des extra-terrestres qui sont des êtres inter-dimensionnels.

Éléments du langage:
00:00:40 plan de très grand ensemble qui montre la voiture qui roule dans le désert.
1 :29 :48 raccord regard qui montre Indiana Jones et Oxley regardant le mur, puis la caméra regarde mur.
1 :24 :05 overhead shot. Lorsque le soldat russe vient récupérer le Colonel Irina qui est suspendue à une liane, en proie aux fourmis rouges

Critique:

Franchement, j'ai adoré ce film. Après avoir été déçu par La guerre des mondes, ce film m'a réconforté avec l'art de Spielberg. Malgré le fait que je l'avait déjà vu, avoir une meilleure connaissance du langage cinématographique et des signes des genres de cinéma m'a permis d'apprécier pleinement mon expérience. Par exemple, ce qui était jusqu'à lors une banale jante chromée filmée en pleine course et maintenant la marque déposée d'un des plus grands réalisateurs que l'histoire ait connue. Aussi, chose qui a pesée dans la balance lors de mon jugement, chose qui manquait dans La guerre des mondes, c'est cette petite touche d'humour sarcastique que possède Indiana Jones. Bref, très bon film!

samedi 26 novembre 2016

Mon nom est Personne et le western-spaghetti



Mon nom est Personne est un western spaghetti sorti en 1973 et réalisé par Tonino Valerii.

Synopsis :
L'action se déroule en 1899 à la fin de la conquête de l'Ouest. Jack Beauregard, interprété par Henry Fonda, est un héros vieillissant qui veut quitter les États-Unis pour aller finir ses jours en Europe. Avant de payer son passage en bateau pour le Vieux Continent, il souhaite venger la mort de son frère Nevada Kid qui exploitait une mine d'or avec un certain Sullivan, son associé. Sur sa route il croise un jeune aventurier (Terence Hill) qui se présente comme étant "personne", admirateur facétieux de Beauregard depuis son enfance, qui multiplie les calembours et semble chercher son amitié. Alors que des hommes de main de Sullivan essayent de le tuer, Jack Beauregard est sauvé par l'inconnu qui lui fait part de son admiration en relatant ses exploits passés du temps où Beauregard était un justicier exceptionnel connu dans la région.
Lorsqu'il se rend au cimetière où est enterré Nevada Kid, Jack Beauregard n’y retrouve à nouveau «Personne» qui semble s'intéresser de près à ses moindres faits et gestes. Au cours d'un faux duel d'intimidation, «Personne» ne finit par dévoiler à Jack ses intentions : il veut voir son héros d'enfance accomplir un dernier exploit : affronter à lui tout seul « La Horde Sauvage », une bande de 150 gangsters qui sèment la terreur dans toute la région, afin qu'il entre définitivement « dans les livres d'Histoire ».
Mais Jack Beauregard n'a que faire des rêves d'enfance de Personne. Il rencontre enfin Sullivan qui est aux ordres de La Horde Sauvage pour transformer en or de sa mine l'or volé par la bande.
Au lieu de venger la mort de son frère et tuer Sullivan, Jack accepte les sacs d'or que celui-ci lui donne pour compenser la mort de Nevada Kid. Jack Beauregard rencontre à nouveau Personne et essaye de lui expliquer pourquoi il a accepté l'or et renoncé à venger son frère : selon lui, Nevada Kid était « un salaud de la plus belle espèce qui, pour une poignée de dollars, tirait dans le dos d'un ami ». Devant la déception de Personne, Jack Beauregard essaye de lui faire la morale et de lui expliquer qu'il ne tient pas à entrer dans l'histoire, que le "bon vieux temps" dont parle Personne n'a jamais existé. Il quitte Personne convaincu d'aller prendre un train rempli d'or qui le mènera à son bateau ; mais c'était sans compter sur la malice de Personne qui avait volé ce train et qui lui a préparé une tout autre sortie.
Alors qu'il s'approche du train, il découvre que Personne en est le conducteur et qu'il l'empêche de monter à bord. C'est en voyant la nuée de poussière soulevée par La Horde Sauvage venant attaquer le train que Jack Beauregard comprend que Personne est arrivé à ses fins : lui faire affronter seul la meute de cavaliers. Après une fusillade épique où Beauregard tue des dizaines de bandits en faisant exploser à coups de "winchester" les cartouches de dynamite qu'ils gardaient dans les fontes de leur selle, Personne laisse enfin Beauregard monter dans le train. Beauregard demande alors à Personne comment il a prévu de le faire sortir de la légende après l'y avoir fait entrer. Celui-ci répond qu'il n'y a qu'un seul moyen : le tuer. Le lendemain, dans les rues de la Nouvelle-Orléans, Personne et Jack Beauregard s'affrontent en duel devant la foule et devant un photographe venu pour immortaliser cet instant. Jack Beauregard est tué par Personne et le lendemain, sur sa tombe, le restant de La Horde Sauvage venu se venger peut lire "Jack Beauregard, 1848-1899. Personne était plus rapide que lui."
La voix "off" de Jack Beauregard accompagne, telle un fantôme, Personne à travers les rues de la Nouvelle-Orléans jusqu'à une échoppe de barbier où va se renouveler la première scène du film, avec cette fois Personne en victime potentielle des bandits à la place de Jack.
C'est alors que la caméra entraîne le spectateur sur le bateau qui emmène un Jack Beauregard bien vivant vers l'Europe. La voix "off" récitait la lettre que le vieux pistolero, revêtu d'habits de marin, est en train d'écrire à Personne, instigateur du duel truqué qui a permis à Jack de « dire adieu à l'Ouest » tout en entrant dans les livres d'Histoire.

Le western-spaghetti :
Sous-genre du western classique, le western-spaghetti, ou western italien, est un dérivé sarcastique du cinéma américain. Alors que le western voyait sa fin approcher à grands pas, des écrivains comme Sergio Leone l’ont sauvé de l’oubli. Cependant, le western italien ne sera que peu reconnu à cause du peu de films associés à ce genre. Mais sa quantité ne l’a pas empêché d’exercer une influence considérable sur le reste du genre.

Codes du western-spaghetti :
Le western-spaghetti se différencie du western classique américain pas son rapport à la loi et au bien. Il ne met pas en avant le triomphe du bien, guidé par la loi, ou des valeurs nationalistes et fondatrices de l’Ouest. Il fait plus figure de comédie à côté de son grand frère du Nouveau continent. La violence et la sexualité sont exagérées, la simplicité fait office de mot d’ordre et surtout, l’humour est au rendez-vous.
D’un point de vue plus esthétique, le western-spaghetti s’exprime au travers d’angles de caméra plus originaux, comme la contre-plongée et la plongée, pour apporter un côté plus dramatique à certaines scènes. L’utilisation de grands plans larges est aussi à noter.

Léon

Léon est un film de Luc Besson sorti en 1994, mais vedette Jean Réno et une Natalie Portman encore très jeune dans une histoire prenante.

Léon est ce qu'on appelle un nettoyeur : il assassine des gens pour le compte de parrains et de malfaiteurs qui le payent grassement. Pendant son temps libre, il s'occupe soigneusement de sa meilleure amie : une plante. Alors qu'un jour 'il rentre à son appartement, il rencontre Matilda, une jeune fille de douze ans vivant au même étage que lui. Celle-ci à un cocard. Après avoir fait connaissance, Matilda est envoyée acheter du lait pour Léon, qui en raffole. Alors qu'elle rentre chez elle, elle découvre que des agents corrompus de la DEA ont tué sa famille et, alors qu'elle passe devant sa porte d'entrée, elle détourne le regard et se dirige vers la porte de Léon, qui hésite longuement avant de lui ouvrir. Ce dernier, après que la petite ait insisté, accepte de la prendre sous son aile et de lui apprendre le métier de tueur.

Franchement, j’ai adoré ce film. N’ayant vu de Luc Besson que Lucy, j’étais plus ou moins enjoué de regarder à nouveau un de ses films. Ce réalisateur a vraiment un univers particulier et ses films mettent souvent en vedette des personnages à double sens. Pour exemple, Léon : grand et imposant tueur à gages, avec un visage inexpressif au premier abord, qui se révèle avoir un cœur d’or, et Matilda, qui semble être une petite fille sans défense, petit ange vengeur. Mon verdict : un superbe film qui termine en beauté avec une fin émouvante. Un des films qui nous plonge réellement dans la tête de Luc Besson.
À voir du même réalisateur : The Fifth Element et Nikita.

lundi 7 novembre 2016

Marc Foster et World War Z

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Marc Foster est un réalisateur connu né en 1969.
Il a réalisé de nombreux films dont voici la liste:

1996 – Lounger
2000 – La somme de toute chose
2001 – À l’ombre de la haine
2004 – Neverland
2005 – Stay
2006 – L’incroyable destin de Harold Crick
2007 – Les cerfs-volants de Kaboul
2008 – Quantum of Solace
2011 – Machine gun
2013 – World war Z
2013 – Imagining Nathan
2014 – The runner
2014 – Die bad
2015 – Red rising

Résumé:
Gerry Lane, un ancien journaliste, est maintenant père foyer. Un matin comme les autres, alors qu'il emmène sa famille au travail, il se retrouve bloqué dans un embouteillage. Il remarque que les hélicoptères et les motos de policiers abondent et suggère à sa femme qu’il passe quelque chose. C’est quand une explosion retentit et qu’un policier à moto est percuté par un camion que le chaos total est confirmé. Gerry prend les devants et suit le camion en voiture avant d'être à son tour percuté par une ambulance. C’est en sortant de sa voiture qu’il remarque le véritable problème: les citoyens se dévorent entre eux et le phénomène est reproduit sur toute la Terre. Gerry Lane et sa famille trouve le moyen de s’enfuir mais le père se joindra à une équipe de recherche ayant pour but de découvrir les origines de l'épidémie.

Éléments du langage:
1: Panoramique verticale à 5:07. On voit la rue embouteillée et les innombrables voitures qui s'y trouvent. Cet effet nous fait découvrir les lieux de l'action.

2: Raccord regard et vue en contre-plongée à 5:42. La femme de Gerry regarde l'hélicoptère qui survole l’embouteillage en demandant pourquoi il y en a autant.

3: Raccord dans le mouvement à 1:00:59. Les zombies qui tombent du mur de Jérusalem sont à gauche de l'écran et se précipitent vers la droite. À 1:01:01, on passe d'un plan en plongée à un plan en contre-plongée pour voir les zombies atterrirent et ils se dirige toujours de gauche à droite.

4: Champ-contre-champ à 1:11:20. Gerry est dans l'avion et vient parler à la soldate amputée pour finir de la soigner.

5: Plan rapproché épaule à 1:49:04. Gerry est enfermé dans la salle du centre de recherche et fait face un zombie derrière la porte. La caméra filme le zombie à partir des épaules et plus haut.

Critique:
C'est la deuxième fois que je regarde ce film et le fait d'avoir un nouvel œil de cinéphile m'a fait apprécier mon visionnement. Cela m'a agréablement surpris! En effet, lors de mon premier visionnement, j'avais été déçu. World War Z, annoncé en grandes pompes, avait une histoire pauvre et j'avais trouvé le film long (je m'étais même endormi). Mais lors de mon deuxième visionnement, le génie de Marc Foster m'a sauté aux yeux. Les mouvements de caméra, les effets spéciaux et la qualité des plans m'ont impressionné. Pour le scénario, mon avis est désormais plus détaillé: alors que j'affirmais que l'intégralité de m'avait déplu, je pense maintenant que le début du film est très bon, mais il s'étire inutilement dans la deuxième moitié. Bon film en somme, mais à voir si l'on connait les éléments cinématographiques.

dimanche 30 octobre 2016

Cours, Lola, Cours!

Cours, Lola, cours !

Dans Cours, Lola, cours ! , un film de Tom Tykwer sorti le 20 août 1998 en Allemagne, on suit l’histoire de Lola, fille d’un directeur de banque et petite amie d’un bandit nommé Manny. Quand ce dernier ramasse l’argent d’une vente de voitures volées et que Lola ne vient pas le chercher en voiture, il décide d’aller donner l’argent à son patron en empruntant le métro. Mais il doit fuir le wagon et oublie les 100 000 marks derrières lui. Alors qu’il ne lui reste plus que 20 minutes avant que son patron ne vienne récupérer l’argent, Manny téléphone à Lola pour qu’elle le sorte de ce pétrin. Celle-ci tentera tout pour le sauver, allant même jusqu’à braquer une épicerie ainsi que la banque de son père. Au travers des différentes lignes temporelles, Lola tentera de sauver son amour.

Images, plans et effets visuels
1 Plan rapproché épaule (8 :26) Lorsque Manny téléphone à Lola depuis la cabine téléphonique. On voit la tête de Many et ces épaules.
2 Champ-contre-champ (20 :16) Lola s’agenouille devant son père pour lui demander les 100 000 marks une première fois. On voit les deux acteurs tour à tour.
3 Vue en plongée (23 :15) Lorsque Lola sort du bâtiment de la banque raccompagnée du gardien, après une prise de tête avec son père qui n’as pas voulu lui donner l’argent dont elle avait besoin.
4 Split screen (26 :11) Lorsque qu’on voit Manny s’apprêter à braquer l’épicerie d’un côté de l’écran et Lola courir pour le rejoindre de l’autre côté. Vient s’ajouter en bas les aiguilles de l’horloge atteignant midi pile.
5 Zoom avant (28 :36) Après que Lola ait assommé la personne âgée armé, l’arme de celui-ci glisse vers manie qui l’arrête avec son pied. Il y a un zoom avant au moment où Manny arrête l’arme à feu.

Éléments de continuité
1 Raccord regard (26 :46) Manny regarde l’horloge qui est hors-champ, puis on voit l’horloge par-dessus son épaule.
2 Continuité dans la direction (15 :50) Lola court sur le trottoir alors qu’un cycliste lui propose de lui vendre son vélo. Lola cours vers la droite, puis on voit le cycliste de face, puis on revoit Lola courir vers la droite.
3 Raccord par analogie (50 :40) Après la mort de Manny, on voit tomber le sac poubelle dans lequel sont les billets, puis le plan d’après on voit le téléphone rouge de Lola qui tombe. Il y a un lien entre les deux objets car ils tombent.
4 Raccord dans l’axe (16 :13) Lola cours sur le pont et elle est filmée de profil. Alors que la caméra effectue un travelling horizontal, la valeur de plan change : elle passe d’un plan moyen à un plan d’ensemble.
5 Règle des 180° (20 :16) Dans la scène où Lola demande de l’argent à son père et qu’ils conversent, la caméra ne dépasse jamais la ligne imaginaire qui relient les deux acteurs durant le champ-contre-champ.
6 Scènes alternées (24 :32) On voit Manny qui est dans la cabine téléphonique dans une première scène, puis Lola qui cours à côté de l’ambulance, puis encore Manny qui se dirige vers l’épicerie, puis Lola qui cours vers la gauche de l’écran, puis l’horloge qui tourne, puis Manny qui approche de la vitre de l’épicerie.
7 Raccord dans le mouvement (36 :55) Lorsque Lola cours sur le pont de brique, les différents plans sont reliés par le mouvement et par le passage des piliers devant la caméra. Lola cours toujours vers la gauche.
8 Raccord dans le mouvement (37 :25) Lorsque Lola court (encore une fois). Après avoir tourné à un coin de rue et lorsque qu’elle traverse le groupe de nones et qu’elle parle au cycliste, Lola court vers la caméra dans tous les plans où elle apparaît, sauf le dernier où elle court vers la droite.

Critique

Mon avis sur ce film est mitigé. En effet, il est intéressant que l'histoire soit traitée de trois fois. À chaque fois le processus est différent : la première fois, Lola meurt, puis la deuxième fois, c'est Manny. Pour la fin, je vous laisse la découvrir. L’histoire est intéressante et les acteurs jouent bien leur rôle. Cependant, on ressent bien la différence culturelle entre les Allemands et les Américains : les codes visuels ne sont pas les mêmes et je n’ai pas eu l’impression de saisir toutes les subtilités du film. Aussi, la musique de fond, une sorte d’électro, m’a laissé un goût mitigé : bien qu’elle donne du rythme au film, elle est très répétitive et peu mélodieuse, ce qui peut être agaçant à la longue. Enfin, le film porte bien son nom, puisque Lola court plus que n’importe quel acteur dans un film d’athlétisme. 

lundi 26 septembre 2016

La Guerre des mondes de Steven Spielberg



La Guerre des mondes (War of the Worlds) est un film réalisé par Steven Spielberg et sortie le 29 juin 2005 aux États-Unis.

Résumé:
Ray est un père divorcé auquel son ex-femme confie leurs deux enfants pour week-end. Une fois la mère et le beau-père des enfants partis, un orage étrange éclate et la foudre frappe au même endroit plusieurs fois. Ray va voir là où la foudre à frapper. Alors que beaucoup de monde est attroupé autour du trou creusé par les éclairs, un machine immense sort du sol et commence à désintégrer les gens. Ray et ses enfants fuient la ville à bord d’une des seules voitures qui n’a pas été mise hors-service par l’impulsion électromagnétique de l’orage. Leur voiture se dirige vers la maison de l’ex-femme de Ray, mais elle est absente. Ils décident de l’attendre chez elle, mais durant la nuit, un avion s’écrase, détruisant du même coup la maison. Ray décide alors d’aller rejoindre la mère de ses enfants à Boston, mais il devra gérer le désir patriotique de son fils et les paniques de sa fille.

Éléments du langage cinématographique:
>Au tout début du film, alors que la caméra effectue un TRAVELLING AVANT et un léger PANORAMIQUE HORIZONTAL, on observe un PLAN DE GRAND ENSEMBLE qui rassemble la ville, située en arrière-plan, et le port, en premier-plan. Cette séquence situe l’histoire qui va nous être racontée au travers du film et nous amène jusqu’à la cabine de la grue où se situe Ray. (0h:2m:40s)
>Alors que Ray tente de convaincre Many de monter dans la voiture, un arbre s’enflamme derrière la voiture. Rachel, en panique, se retourne en criant sans bruit. La caméra effectue un TRAVELLING AVANT et passe d’un PLAN RAPPROCHÉ TAILLE à un GROS PLAN (0h:31m:17s)
>La voiture dans laquelle sont Ray, Rachel et Robbie démarre en trombe, laissant Many derrière. On observe alors un PLAN SUBJECTIF avec deux EFFETS DE REFLET. On a alors l’impression d’être Robbie qui observe Many se désintégrer dans le rétroviseur latéral puis le visage de son père dans le rétroviseur central. (0h:31m:25s)
>On peut observer un TRAVELLING ARRIÈRE lorsque la voiture que Ray conduit avance dans la rue et que tout explose derrière eux. Juste après, on voit un plan en PLONGÉ avec un PLAN D’ENSEMBLE lorsque la voiture arrive sur l’autoroute. (0h:31m:40s)

Critique:
Pour être honnête, ce n’est pas un film que j’ai adoré. Étant fan de science-fiction, la pauvreté du scénario et l’absence d’épique à la fin me laisse un goût amer. L’histoire était peut-être impressionnante en 1898, quand H.G. Wells a écrit son livre, mais en 2005, c’est banal. Et pour la fin… que dire… ça m’a déçu. On attend pendant tout le film de savoir comment ils vont réussir à battre les extraterrestres, à quel point va être badass la bataille finale, et on nous sert une fin où les extraterrestres, qui préparent leur plan depuis des milliers d’années, meurent à cause des bactéries. Dommage, car le film aurait pu être bon. Par contre, au point de vue technique, ce film est intéressant : l’utilisation des techniques cinématographiques est incroyable, comme toujours avec Spielberg. Dommage qu’il ait moins de talent pour choisir ses films que pour les réaliser.